SYNDICAT EUROPEEN DES
INDEPENDANTS
LES TAXIMANS ATTAQUENT LA REGION
Les chauffeurs disent non à la fiche d'identité dans le véhicule et lancent une action en justice
BRUXELLES Relations plus que tendues entre les taximans bruxellois et Willem Draps, le secrétaire d'Etat
en charge du Transport rémunéré de personnes. Les chauffeurs sont plus que remontés contre l'arrêté pris
fin de l'année dernière par la Région bruxelloise qui leur impose d'apposer au dos de leur siège une fiche
d'identification avec nom, adresse et photo. Une des manières, selon Willem Draps, d'amorcer un
nettoyage du secteur; pour la profession, un système pernicieux qui ferait des hommes au volant des
proies faciles auprès des vandales.
Cependant, depuis septembre et la publication d'une circulaire invitant les conducteurs à la régularisation,
ces derniers voient rouges. Ainsi vont-ils du moins l'Union des Taxis bruxellois (quelque 300 véhicules sur
environ 1.200) , lancer une action en justice pour contester la légalité de la mesure. Dossier sera introduit
tout prochainement auprès du tribunal du travail. Soutien a été obtenu auprès du Syndicat européen des
Indépendants
DH lire la suite10 octobre 2003
ENTREPRISES
Le malaise
des franchisés
d'Épécé
Une partie des «franchisés» de la chaîne wallonne Épécé (Société coopérative «Économie
populaire de Ciney») sont mécontents des conditions de travail, du climat et, d'une manière
générale, de la gestion de la maison-mère et l'ont fait savoir, lundi, au cours d'une conférence
de presse, en présence du réprésentant du Syndicat européen des indépendants, qui soutient
leur action. Les conditions d'existence d'une bonne partie des franchisés d'Épécé sont telles,
selon eux, qu'ils ont peine à croire les bilans de santé optimistes proclamés il y a un mois par
les dirigeants de la coopérative. Épécé compte environ 240 points de vente en Wallonie
Le soir 14 mai 1991
CONFUSION DANS L'AFFAIRE V CONSEIL UNE OFFRE DE TRANSACTION
CONTESTEE
Une autre association de commerçants, le Syndicat européen des indépendants, a adopté
cependant l'attitude inverse. Pour le SED, qui a participé aux négociations avec les leasers et
180 avocats, représentants d'adhérents connus, il est de l'intérêt des adhérents d'accepter les
termes de la proposition. L'issue d'une procédure judiciaire est hautement improbable, et
celle-ci nécessitera, si l'on y ajoute un éventuel recours en appel, des frais de justice et
d'avocats au moins équivalents au nouveau montant exigé par les leasers.
Le soir 16 février 1991
V CONSEIL: PAS DE DECISION
Les quelque 3.540 commerçants belges reliés au réseau vidéo de «V Conseil» se regroupent
autour de divers comités et associations. Le syndicat européen des indépendants a choisi de
réagir par le dépôt de plaintes avec constitution de parties civiles. L'Union des classes
moyennes annonce qu'elle intente un procès-pilote devant le tribunal de première instance de
Bruxelles pour obtenir la résiliation des contrats liant les commerçants. Enfin Syndipresse et
l'union professionnelle du Brabant conseillent à tous les diffuseurs de presse concernés
d'envoyer une lettre type aux organismes financiers et d'envisager d'engager une procédure au
civil à leur charge, afin de les contraindre à l'amiable ou judiciairement à renoncer à leurs
prétentions.
Le soir 12 septembre 1990
LES COMMERCANTS SE GROUPENT ET MENACENT
Soirée nerveuse lundi à Woluwe-Saint-Lambert, au «Billard Inn» chez Valère Alonzo (le
commerçant qui a pris en leasing dix écrans vidéo du réseau «V Conseil», société contre
laquelle il a déposé plainte et s'est constitué partie civile): près de trois cents commerçants de
Bruxelles et de province, victimes comme lui de l'interruption des versements mensuels de la
société, ont débattu des moyens à mettre en oeuvre pour se défendre. Pour les informer, les
représentants et les avocats du Syndicat européen des indépendants (SEI), qui proposent aux
commerçants de les défendre, ainsi que la porte-parole de «V Conseil», Sylviane Paquot.
Cette dernière confirmait l'existence de négociations en France en vue de la «reprise
imminente» du groupe Sedri et de sa filiale «V Conseil Benelux», avec promesse de
remboursements et de possibilité de rupture des contrats pour les commerçants qui le
souhaiteraient.
Le Soir 5 septembre 1990
LES COMMERCANTS ATTAQUENT V CONSEIL BENELUX POUR FAUX ET
ESCROQUERIE
Une centaine de dossiers de commerçants victimes du système seraient déjà rassemblés au
SEI où l'on se prépare à déposer huit autres plaintes avec constitutions de parties civiles,
séparément contre huit sociétés de leasing concernées par le système «V Conseil»: les sociétés
anonymes Overlease, Ecofinance, Inter-Credit, Metropolitan Finance, Bacob, Locabel, Van
Breda et Kempische leasing. Les plaintes ultérieures seront ensuite «greffées» sur ces plaintes
de base.
Le Soir 4 septembre 1990
V CONSEIL ET LES COMMERCANTS PLAINTES, NEGOCIATIONS ET RUMEURS DE
CONCORDAT
V Conseil et les commerçants
Plaintes, négociations
et rumeurs de concordat
De plus en plus nombreux, des commerçants reliés par écrans vidéo au réseau publicitaire de
«V Conseil Benelux» portent plainte contre la société qui depuis trois mois ou plus dans
certains cas n'a pas effectué les versements auxquels elle s'est engagée. En contact avec les
comités d'action et les associations de défense, le SEI (syndicat européen des indépendants) a
chargé, jeudi, ses avocats de déposer plainte et de se constituer partie civile au nom de
commerçants lésés (affiliés ou non). L'Union syndicale des Classes moyennes a par ailleurs
pris contact avec les cinq sociétés de leasing liées au système «V Conseil» pour trouver une
solution amiable en faveur des commerçants lésés.
Des comités de défense francophone et néerlandophone annoncent une conférence de presse
lundi à Bruxelles, suivie par une autre, mardi, organisée à l'initiative du SEI
Le Soir 31août 1990